Les temoignages

 

Dans cette partie du blog, les témoignages sont à l'honneur..

Quand on parle de la guerre d'Algérie on pense tout de suite au conflit qui a opposé la France à l'Algérie mais on oublie trop souvent la torture subie par les citoyens algériens et ses conséquences.Le monde connaît la guerre d'Algérie mais officieusement qui la connaît vraiment hormis ses acteurs ( soldats et victimes)

Pendant la guerre d'Algérie les témoignages n'ont pas été nombreux cela dut à la censure des médias de l'époque.Des années après  la guerre,les témoignages des civils torturés, des civils et des soldats français et algériens ayants vu des séances de torture ont été nombreux et ont fait sensation.Ils y ont dénoncés les supplices de la guerre,ils ont  expliqué la réalité mais surtout montrés que la guerre d'Algérie à été extrêmement violente et que la torture en a été un des moteurs...

Je vous laisse maintenant découvrir quelques témoignages choquant:

 


 

 

 

Des témoignages . (posté le 27/02/2010 à 19:47)

DOSSIER SUR LA TORTURE DANS LA GUERRE DE LIBERATION (Le Monde)


Florence Beaugé, Le Monde, 19 juin 2000


« J’Était allongée nue, toujours nue . Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour . Dès que j’entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler . Ensuite , le temps devenait interminable. Les minutes me paraissaient des heurs, et des heures des jours. Le plus dur, c’est de tenir les premiers jours, de s’habituer à la douleur. Après, on se détache mentalement, un peu comme si le corps se mettait à flotter » quarante ans plus tard, elle en parle avec la voix blanche. Elle n’a jamais eu la force d’évoquer avec sa famille ces trois mois qui l’ont marquée à vie, physiquement et psychologiquement. Elle avait vingt ans. C’Était en 1957, à Alger. Capturée par l’armée française le 28 septembre, après être tombée dans une embuscade avec son commando, elle avait été transférée, grièvement blessée, à l’état-major de la 10e division parachutiste de Massu, au Paradou Hydra » Massu était brutal, infect. Bigeard n’était pas mieux, mais, le pire, c’était Graziani. Lui était innommable, c’était un pervers suis prenait plaisir à torturer . Ce n’était pas des êtres humains . J’ai souvent hurlé à Bigard : « Vous n’êtes pas un homme si vous ne m’achevez pas ! » Et lui me répondait en ricanant : « Pas encore , pas encore ! »




L’ALGERIE DANS LA VIOLENCE TEMOIGNAGE D’UN CIVILE pemf ados


« Je lui ai dit , quand ça a commencé les bombes dans les marchés , de ne plus aller toujours aux même pour diminuer les risques … c’est se que je fais moi , dans ma vie … en bougeant je diminue les risques … » Il m’a dit : « Oui, tu as raison mais sa fais trente ans que je fais mon marché là » Et je trouve que sa résume tout , c’est une forme de résistance , de calme , presque d’insouciance ou d’inconscience . Sinon on va se mettre sous la couverture et attendre que la mort tombe ? Non !




LE MONDE . DOSSIER DOCUMENT 1er novembre 2001 GEORGES FOGEL : SOLDAT Français appelé en Algerie


Dans le secteur d’El Milia début 1956 j’ai découvert la torture . « j’y ai assisté plusieurs fois . Ils m’invitaient pour que j’ai le renseignement tout chaud . Ça se passait dans les caves aménagées de la gendarmerie flambant neuve . Le ciment était tout propre . Des arrivées d’eau avaient été prévues , une sorte de baignoire et des lavabos installés .

Au début en Indochine comme en Algerie , les militaires utilisaient la gégène , c’est-à-dire un génératrice de poste de radio produisant un courant électrique de 80 volts. Par la suite , les inspecteurs utilisaient le courant du secteur . Dans la cave de la gendarmerie d’El Milia , ils ne s’embêtaient pas à tourner la manivelle . Ils se branchaient sur les 110 volts . Ils pinçaient une électrode à l’oreille et l’autre à la verge . Les résultats étaient terribles ; les hommes se révulsaient … J’était horrifié, je me disait : « Il faut que je vois pour qu’on puisse dire un jour : sa a existé. Je n’ai pas été courageux . Sinon j’aurais hurlé mon dégout , je n’ai rien dit , j’ai subi .

 



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